Peuple et Culture Cantal
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Linda 44 ans Aurillac
Révolte et quiproquo.

A t-on vraiment toujours raison de se révolter ?

Je vais vous raconter l’anecdote de Bastien.
C’est un ami que j’ai connu quand j’étais étudiante. Donc, il était lui-même étudiant.
Et lui, c’était un étudiant qui était engagé. Il adorait tout ce qui était manifestations, manifestations étudiantes, les grèves, occuper les locaux.
Ça ne lui faisait pas peur. Les locaux, ça lui faisait pas peur. Voilà c’était un rebelle, un révolutionnaire des temps modernes. Cette anecdote s’est passée quand il était lycéen. Donc un jour son pote arrive et lui dit : ouais Bastien, faut absolument que tu viennes, viens, on se réunit devant la vie scolaire. Ils ont capturé le jeune B. Et il faut absolument libérer le jeune B. Et là, Bastien se met hors de lui. Quoi ? Ils ont capturé le jeune B ? Ils ont enfermé le jeune B à la vie scolaire ? Non, mais ils sont complètement fous. Non, mais ce n’est pas possible.

Et donc toute une bande de lycéens se réunit autour de la vie scolaire qui, ce jour-là, avait capturé un jeune dont l’initial aurait été B. Donc le jeune Baptiste ou quelque chose comme ça. Donc maintenant, la vie scolaire enferme des gens. Mais ce n’est pas possible. C’est révoltant. Et donc le voilà hors de lui. Libérez le jeune B ! Libérez le jeune B ! Libérez le jeune B, à faire un sitting devant la vie scolaire. Enfin voilà, il fallait absolument libérer le jeune B. Et à un moment, la CPE sort de la vie scolaire et dit : bon, ok, nous allons libérer le jeune b et là ils sortent une espèce de deux tambours avec une peau tendue quoi un jembé quoi. Et tout le monde était content et Bastien dit : mais il est où le jeune b ? Et la somme de libérer le jeune b. Et là, quelqu’un dit à Bastien : mais c’est pas une personne, le jeune B, c’est un tambour !

Et c’est ce jour-là qu’il a appris que c’était qu’un djembé. Donc une espèce de tambour avec une peau tendue.